La Révolution française et l'Empire.

La Révolution française et l'Empire (1789-1815), partie 1. 

I. La Révolution politique a détruit l'Ancien Régime.

A. 1789-1792 : l'essai d'une monarchie constitutionnelle.

Entre juin et juillet 1789, à l'initiative des députés du tiers état, les États généraux deviennent une Assemblée nationale constituante. C'est la fin de la monarchie absolue.
Le 14 juillet 1789, en prenant la prison royale de la Bastille, le peuple de Paris manifeste son soutien à l'Assemblée.
Comme la révolte gagne les campagnes, les députés décident l'abolition des droits seigneuriaux et des privilèges dans la nuit du 4 au 5 août 1789.
Le 26 août 1789, l'Assemblée adopte la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. C'est la fin de l'Ancien Régime.
En juin 1791, Louis XVI, qui semblait accepter la Révolution, tente de fuir la France.
La première Constitution française est malgré tout mise en place : le roi possède le pouvoir exécutif et l'assemblée le pouvoir législatif.

B. 1792-1798 : la première République et la Terreur.

En 1792, la France entre en guerre contre la Prusse et l'Autriche. Elle subit de graves défaites. Louis XVI est considéré comme complice de l'ennemi.
Le 10 août 1792, les sans-culottes parisiens et des soldats volontaires marseillais renversent la monarchie. Le 21 septembre 1792, une nouvelle assemblée, la Convention, proclame la République. 
L'exécution de Louis XVI (21 janvier 1793) réunit contre la France toutes les monarchies d'Europe. Des révoltes royalistes contre la République éclatent (Vendée).
Sous l'influence des Montagnards et de Robespierre (page 59) la Convention organise une violente répression : c'est la Terreur qui fait des dizaines de milliers de victimes.
Après la chute des Montagnards en 1794, la République a des difficultés à se stabiliser et ses dirigeants sont corrompus.